L'agriculture hors-sol est-elle une solution d'avenir ?

L'agriculture hors-sol est-elle une solution d'avenir ?

Parallèle entre la culture conventionnelle et biologique

Nous avons réalisé un TP dans le jardin  biologique de notre lycée dans le but d'étudier  "la vie et l'évolution du vivant". Nous avons donc jardiné sous la tutelle de notre professeure d'SVT. Suite à cela nous devions réaliser un compte rendu de la séance devant répondre au sujet suivant:  "Rédiger une narration sur ce qui est fait dans un jardin bio créole en opposition à ce qui est produit dans une agriculture conventionnelle."

 

 Dans un premier temps, nous avons appris que là où nous achetions certaines plantes comme le thym, la sauge etc…, nous pouvions parfaitement les avoir gratuitement et sans grande difficulté grâce à une technique toute simple qu’est le bouturage. Elle se base sur le fait qu’une plante, contrairement aux animaux, a la possibilité de faire « repousser ses membres ». Nous avons donc coupé la plante au bout de 5 nœuds pour une croissance optimale. Nous avons ensuite retiré les feuilles situées aux deux premiers nœuds pour pouvoir enterrer la plante puis nous avons, pour la sauge, coupé en deux ses feuilles pour éviter une transpiration trop importante de la plante.

 

 

                                    

 

 

Nous avons également effectué des semis avec de petites graines de moutarde, de persil et de basilic. Il y avait beaucoup de choix.

 

 

 

 

Les agriculteurs conventionnels quant à eux, veulent tout de suite et ne réutilisent rien, ainsi, ils déboursent de grandes sommes d’argent pour acheter leurs graines et usent de machines (semoirs) pour réaliser les semis.

 

 

 

 

A la suite de cela, nous avons décider de créer une culture de bissap (variété d'hibiscus). Nous avons donc en premier lieu, désherber notre parcelle de terrain à la sueur de notre front et avec l’usage de nos mains ou bien d’un outil nommé désherbeur. Tout cela étant bien évidemment cent pour cent écologique.

 

 

                                       

 

 

Les cultures intensives elles, sont désherbées à l’aide d’herbicides également appelés phytosanitaire dispersés à l’aide d’une machine ou encore grâce au labour effectué grâce à une charrue que nous allons voir ultérieurement.

L’usage de nos mains aurait donc l’avantage de préserver les décomposeurs logés dans la terre mais également, d’éviter de compromettre notre santé de part l’inhalation de produits chimiques. 

 

 

En second lieu, nous devions aérer le sol sans tuer nos amis les décomposeurs, dans le même objectif qui est de ne point perturber la vie sous terre. Pour ce faire nous avons employé une grelinette, objet que j’ai, je dois l’avouer, trouvé très amusant.

 

                                   

 

A contrario, les cultures intensives usent de charrues tractées par un tracteur pour ouvrir le sol à une certaine profondeur avant de l’ensemencer. Cette manière de faire, bien que nettement plus rapide est fortement déconseillée car elle extermine la vie se trouvant sous terre et n’ôte pas réellement les mauvaises herbes, elle les déporte juste.

 

 

Par la suite, pour assurer un bon sol à nos plantes, bien riche en minéraux mais également pour certifier une pousse plus rapide, nous y avons incorporé un engrais naturel qu’est le fumier à l’aide d’une petite pelle.

 

 

Ce fumier est l’un des substituts des engrais chimiques utilisés en agriculture intensive et pulvérisé par l’homme, engrais parfois nocif pour ce dernier ainsi que pour les espèces animales et végétales avoisinantes

 

 

Ce n’est qu’après cette dernière étape que vint l’heure de la plantation. Nous avons faits des trous avec notre fameuse mini-pelle pour pouvoir planter nos Bissaps, Bissap inséré ensuite dans ces fameux trous manuellement.

 

                                

 

En culture intensive, ce sont généralement des graines qui sont plantées et ces graines sont semées à l’aide de la machine vu au tout début nommée : « semoir ».

 

Nous aurions du par la suite arroser nos plantes mais il pleuvait ce jour-là, il n’y en avait donc pas la nécessité.

 

Finalement, pour éviter la repousse des mauvaises herbes, nous avons user du paillage, technique consistant à appliquer de la paille sur le sol pour étouffer toute tentative de pousse là où dans une culture conventionnelle, on utilise un désherbant, pesticide cité plus tôt. De plus, le paillage permet de produire une litière qui participe à la fertilisation du sol.

 

 



20/12/2018
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