L'agriculture biologique
L’agriculture biologique est en quelque sorte l’opposé de l’agriculture intensive. Elle exclut tout intrant chimique, tout recours intensif aux médicaments et impose également des élevages liés au sol, dans de grandes surfaces en plein air. Cette agriculture se rapprocherait aujourd’hui plus d’un « cahier de charge » que d’un modèle agricole. Elle a été traversée par de nombreux courants comme la permaculture pratiquée par un agriculteur interviewé, l’agriculture biodynamique etc…
De plus, la part de l’agriculture biologique dans le monde s’étend de plus en plus.
En fin 2015, la surface mondiale cultivée biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 51,0 millions d’hectares pour 2 417 801 exploitations biologiques (1,1 % de l’ensemble du territoire agricole des 179 pays étudiés).
En fin 2016, l’Union européenne possédait plus de 12,0 millions d’hectares bio cultivés par 291 326 exploitations agricoles.
D’autre part, en France, comme dans les pays du Nord, les consommateurs commencent à demander de plus en plus de nourriture saine. De ce fait, le nombre d’agriculteurs biologique a considérablement augmenté (13,7% d’emplois en plus en 2017 soit 10 669 emplois en plus) ainsi que le nombre d’opérateurs (14,7% d’opérateurs ajoutés). Il y a donc 6,70% de la production végétale possédant le label bio et 6,80% de la production animale possédant ce même label en 2017.
La Réunion quant à elle, possède en 2015, une surface totale de 718 hectare d’exploitation engagées en bio pour 464 hectares de surface agricole utile (certifiés agriculture bio et en conversion vers cette agriculture y compris) soit 1% de la surface agricole utile de la Réunion qui est de 42 738 hectares. Le nombre d'installations progressant proportionnellement aux surfaces, il y a eu cette même année 170 agriculteurs qui sont engagés totalement ou partiellement dans l’agriculture biologique.
Cette agriculture possède des avantages mais également des inconvénients.
En effet, si l’élevage biologique, extensif permet un gain d’argent, de temps et d’énergie sur l’entretien des animaux, mais permet également de conserver des milieux naturels, il nécessite des races résistantes aux conditions extérieures, races qui sont le plus souvent moins productives et le milieu donne lieu à une faible production à l’hectare. A cela s’ajoute-les frais liés aux contrôles qui s’assurent que la production est conforme au cahier des charges.
Pour plus de précisions consultez la Bibliographie.
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